DIANCOURT Auguste

Né à Paris le 6 juin 1840 ; comptable (est dit aussi : courtier en bijouterie) ; communard.

Auguste Diancourt (Le Siège et la Commune de Paris, Documents Photos, Collections Spéciales de la Northwestern University Library).

Durant la Commune de Paris, Auguste Diancourt fut membre du Comité de vigilance de la rue des Rosiers, IVe arr. Capitaine à la XVIIe légion et commissaire de police au chemin de fer du Nord, il fut condamné par défaut, le 5 juillet 1872, à deux ans de prison pour usurpation de fonctions, puis, le 3 mai 1873, le 4e conseil de guerre le condamna à la peine de mort, (il est dit aussi : à la déportation), également par défaut.
Réfugié à Genève, il appartint à La « Marmite sociale » et fit partie « de la section de propagande et d’action révolutionnaire socialiste » (cf. Dict. t. IV, p. 80) appelée simplement « section de propagande » en 1873 (cf. Bulletin de la Fédération jurassienne, n° 31, 9 novembre 1873). Il était donc membre de l’Internationale bakouninienne.
Il était établi bijoutier à Buenos-Aires en 1877. Il était célibataire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article57638, notice DIANCOURT Auguste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 décembre 2021.
Auguste Diancourt (Le Siège et la Commune de Paris, Documents Photos, Collections Spéciales de la Northwestern University Library).

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/856 A, n° 2369. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil, n° 994. — Arch. PPo., listes de contumaces.

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