Par Pierre-Henri Zaidman
Né le 2 mars 1845 à Samatan (Gers) ; charpentier, demeurant à Bordeaux ; sympathisant de la Commune de Paris.
Fils d’un charpentier, Dorbes alors garde mobile, fut poursuivi, avec Ducasse et Nohière, pour participation à l’émeute du 18 avril 1871 et pour avoir plus spécialement essayé de désarmer un officier.
Il fut condamné le 19 juin 1871 par la cour d’assises de la Gironde à cinq ans de réclusion pour attaque avec violence et voies de fait de la force publique. Ses antécédents étaient qualifiés de « fâcheux ». Il aurait crié : « Les officiers, ces tas de lâches n’était pas si fiers devant les Prussiens » et aurait invectivé un lieutenant en ces termes : « Tu portes un sabre aujourd’hui ; tu ne l’auras pas demain. »
Par Pierre-Henri Zaidman
SOURCES : Arch. Dép. Gironde, Cour d’assises série U vol. 1871-1872. ― Jean Cavignac, « La répression des mouvements bordelais de solidarité avec la Commune de Paris 1871 », Bulletin de l’Institut Aquitain d’Etudes Sociales, n°5, mars 1871. ― Jean Cavignac, « La Commune et Bordeaux », Répression et prisons politiques en France et en Europe au XIXe siècle, Créaphis, 1990, p. 65-77. ― Gazette des Tribunaux, 22 juin 1871. ― La Province, 21 juin 1871.