Né le 17 août 1842 à Verrières-le-Buisson (Seine-et-Oise) ; demeurant à Vaugirard (Seine) ; ouvrier jardinier ; communard.
Il était marié, père d’un enfant. Le 9 janvier 1871, il fut accusé d’avoir provoqué à commettre un homicide volontaire, une tentative d’homicide, et de s’être rendu coupable d’arrestations illégales avec menaces de mort et tortures corporelles sur la personne de J.-B. André, agent de police, alors enrôlé dans le corps des anciens sergents de ville, et Constant André, son frère, marchand de vins.
Sous la Commune de Paris, il fut sergent au 127e bataillon fédéré, et fait prisonnier, le 3 avril, à la bataille de Châtillon, envoyé à Brest sur les pontons et relaxé sur un non-lieu. Il fut condamné à la peine de mort, le 31 mai 1872, avec J. Meyer, Bothrau, Sauvageot ; la peine fut commuée, le 20 octobre 1872, en travaux forcés à perpétuité. Antérieurement, il avait été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour vol — sans autre précision. En déportation, on dit que sa conduite laissait à désirer, que son caractère était léger, mais qu’il était un excellent jardinier-fleuriste. Sa peine lui fut remise le 11 décembre 1880.
SOURCE :Arch. Nat., BB 24/750, n° 4949.