Né le 28 février 1854 à Paris ; peintre en lettres ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il appartint, pendant le 1er Siège, au 113e bataillon, hostile à l’insurrection, et licencié quelques jours après le 18 mars 1871. Victor Doublet se fit incorporer au 1er bataillon ; il alla huit jours à Issy dans le courant d’avril et y revint en mai ; blessé le 12 mai, il fut envoyé à l’ambulance Saint-Sulpice et fait prisonnier. Un de ses frères était détenu pour participation à l’insurrection.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 30 novembre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique ; sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879, et il rentra par le Var. À Nouméa, où il avait subi quatre condamnations, il était ainsi qualifié : « caractère fier et dédaigneux, est animé d’un mauvais esprit, conduite passable ; affiche des idées avancées, s’occupe de musique et de littérature ; sujet très intelligent ».
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.