Né à Perrecy-les-Forges (Saône-et-Loire) le 5 juin 1845 ; habitant, en 1871, 34, rue de la Chopinette, à Paris ; ajusteur-mécanicien ; membre de l’Internationale ; communard.
Il était célibataire. Sans doute Denis Doyen est-il le citoyen Doyen qui protesta contre le fait que l’AIT était qualifiée de société secrète (cf. Le Rappel, et La Cloche, 22 juin 1870).
Pendant la Commune de Paris, il fut secrétaire de la Commission de surveillance pour la fabrication des munitions. Par contumace, le 3e conseil de guerre le condamna, le 10 juin 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Antérieurement, il n’avait encouru aucune condamnation.
Réfugié en Belgique, il appartint à la société « Le Prêt mutuel ». Il fut gracié le 17 mai 1879. Il resta néanmoins à Bruxelles, où il devint ultérieurement administrateur-délégué de la Société des Brevets Doyen. Il décéda à Bruxelles le 2 août 1921.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/856 A, n° 2409. — Arch. PPo., B a/427. — Arch. PPo., listes de contumaces. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.