Né le 8 avril 1837 à Dampierre (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris ; chaudronnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Il avait fait un congé dans la cavalerie et l’artillerie ; il fut, pendant le 1er Siège de Paris, sergent au 98e bataillon et continua son service après le 18 mars 1871 ; il fut nommé capitaine. Il resta quelques jours au Moulin-Saquet et, du 14 avril au 15 mai, au fort d’Ivry.
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 30 novembre 1871, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Sa peine fut remise, le 24 janvier 1878, puis l’obligation qui lui était faite de résider en Nouvelle-Calédonie fut levée le 15 janvier 1879, et il rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/735. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.