Né le 12 juin 1830 à Mourvion (?) (Aisne) — serait-ce Nouvion ? (quatre localités de ce nom) ; demeurant à Paris ; charretier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné, le 19 octobre 1870, pendant le 1er Siège, à un mois de prison pour vol de couverture, alors qu’il faisait partie du 156e bataillon, 2e compagnie de marche.
Après le 18 mars 1871, il passa onze jours dans l’île de Grenelle, quatre semaines au Trocadéro (XVIe arr.), et autant au Moulin-Saquet ; il rentra à Paris le 25 mai et fut fait prisonnier, le 28, à la porte de Romainville.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 1er février 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 24 juillet 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/762. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.