DUBIAU Paul

Né le 24 mai 1852 à Aire (?) ; ouvrier mécanicien ; militant de l’AIT à Bordeaux.

Membre du comité fédéral de Bordeaux de l’Internationale (vraisemblablement avant le congrès de La Haye, septembre 1872). Voir Vézinaud.
Paul Dubiau écrivit à La Liberté de Bruxelles (numéro du 27 avril 1873) au sujet de Wilmot ou Vilmart, qui aurait reçu mandat de la Fédération bordelaise de voter pour l’abrogation des pouvoirs accordés par la conférence de Londres au conseil général et qui, au contraire, à La Haye, soutint ce dernier de ses votes. (D’après J. Guillaume, L’Internationale, op. cit., t. II, p. 326).
Pour affiliation à l’Internationale, Paul Dubiau fut condamné, le 4 mars 1873, par la 10e Chambre du tribunal correctionnel de Paris, à un an de prison, 50 f d’amende et cinq ans d’interdiction des droits civiques (affaire Van Heddeghem, Bernardon, Larroque). Dubiau avait fait défaut et s’était enfui en Belgique. Voir Van Heddeghem.
Le 28 novembre 1876, un député français plaida la cause de Dubiau en ces termes : « Si sa jeunesse, son repentir militaient suffisamment en sa faveur pour que sa grâce lui soit accordée, il s’empresserait de rentrer en France, et de remplir les obligations que lui prescrivent la loi et l’honneur. »

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article57932, notice DUBIAU Paul, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 avril 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/828, n° 11.329. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.

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