DUBIN Joseph

Né le 6 septembre 1826 à Chinon (Indre-et-Loire) ; demeurant à Paris, 90, rue de Vanves (XIVe arr.) ; palefrenier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné, en 1846, à une amende pour injures et outrages à garde champêtre ; en 1864, à l’amende encore pour rébellion envers agents.
Sous la Commune de Paris, il fut garde au 136e bataillon de la Garde nationale, où il avait peut-être déjà servi sous la Défense nationale ; il fut fait prisonnier, le 29 mai 1871, au fort de Vincennes où il avait conduit des chevaux.
Il fut incarcéré à Rochefort et le 4e conseil de guerre le condamna, le 23 mai 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine fut commuée, le 9 mars 1877, en huit ans de détention et remise le 19 juillet 1878 ; il était rentré en France par la Loire, en 1877.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article57936, notice DUBIN Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 avril 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790 et BB 27. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot. — Note de Louis Bretonnière.

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