DUBOC Louis, Julien

Né le 5 août 1843 à Paris ; y demeurant, 53, rue de Montreuil, XIe arr. ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; frère de Léon, Julien et Ferdinand. Il avait été condamné, en 1863, par un conseil de guerre, à cinq ans de travaux publics, puis avait bénéficié d’une remise de deux ans pour avoir opéré un sauvetage lors d’un incendie. Ancien militaire, rappelé sous les drapeaux lors de la guerre contre la Prusse, il fit les campagnes de la Loire et de l’Est.
Rentré à Paris le 18 mars 1871, il travailla jusqu’au 6 avril et se fit alors incorporer dans les Éclaireurs de la Seine ; vers le 20 avril, il alla à Neuilly, trois jours, dit-il ; le 10 mai, il passa dans la compagnie de l’Étoile et fit du service intérieur jusqu’au 20 ; il apprit l’arrivée des troupes et se retira à son domicile.
Arrêté durant l’été, il fut incarcéré à Rochefort. Le 8e conseil de guerre le condamna, le 27 février 1872, à la déportation simple ; sa peine fut commuée en cinq ans de prison avec dégradation civique et il demanda à rester à l’île des Pins. Il rentra finalement par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article57944, notice DUBOC Louis, Julien, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 avril 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/753 et H colonies 79. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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