DUBOS Armand, Gustave

Né le 16 juillet 1846 à Jouy-sur-Eure (Eure) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait été, à quinze ans, envoyé dans une maison de correction jusqu’à sa majorité, pour vagabondage, mendicité et vol ; il avait été, de 1867 à 1870, condamné cinq fois à la prison pour vagabondage et rupture de ban.
Il s’engagea volontairement en août 1870 pour la durée de la guerre, et appartenait au 131e régiment de marche, licencié le 22 mars 1871. Il fut condamné, le 11 mars 1871, par le 4e conseil de guerre, à un an de prison pour outrages envers un supérieur ; délivré le 18 mars par les insurgés, il fut incorporé à la 2e compagnie de marche du 173e bataillon de la Garde nationale et servit la Commune de Paris jusqu’au 22 mai ; il alla à Asnières, Neuilly, Levallois-Perret ; son bataillon fut envoyé à Passy vers le 1er mai, mais lui-même aurait été attaché à l’ambulance de la rue de la Pompe, XVIe arr., où il fut fait prisonnier le 22 mai. Il était illettré.
Le 15e conseil de guerre le condamna à la déportation dans une enceinte fortifiée le 10 février 1872 ; détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 27 novembre 1879, en déportation simple.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article57984, notice DUBOS Armand, Gustave, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 28 avril 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752 et 770. — Note de Louis Bretonnière.

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