Né le 11 novembre 1838 à Paris ; y demeurant, rue des Basses-Vignolles, 12, impasse de l’Industrie (XIe arr.) ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
François Dubut (ou Dubus) était célibataire ; il avoua deux condamnations avant 1870, à trois mois et deux mois de prison, pour coups et blessures. Il passait pour bon ouvrier, mais ivrogne, et sans opinions politiques.
Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint au 218e bataillon de la Garde nationale ; le 10 avril 1871, il se fit incorporer comme simple garde à la 4e compagnie de marche du 27e bataillon ; il fit du service au bastion 18, puis fut envoyé à Neuilly ; du 14 au 22 mai, il était porte Bineau ; du 22 au 26, il alla à la station Charonne du chemin de fer de ceinture et rue de Bagnolet ; il se réfugia à l’église de Ménilmontant, XXe arr., et y resta jusqu’au 28 mai, date de son arrestation.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 19 décembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique, peine commuée, le 12 septembre 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.