Né le 15 décembre 1825 à Franconville (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) ; demeurant à Gentilly (Seine, Val-de-Marne) ; taillandier ; combattant de la Commune de Paris, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Demeurant, 2, rue des Barons, à Gentilly ; marié, père de trois enfants. Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint à la 2e compagnie de marche du 97e bataillon de la Garde nationale ; après le 18 mars 1871, il continua son service comme caporal ; un de ses fils et un de ses neveux servaient dans son bataillon ; il serait resté le plus souvent au fort de Bicêtre et on le signala comme « ayant des opinions exaltées ». Il fut arrêté le 13 juillet.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 16 avril 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique, peine commuée, le 5 avril 1877, en sept ans de détention avec remise d’un an le 12 avril 1878. Il était arrivé à Nouméa le 28 septembre 1873, il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.