Né le 13 décembre 1826 à Vannes (Morbihan) ; culottier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il se disait marié et père d’un enfant. Il avait été condamné, en 1854, par le conseil de guerre de Metz, à six mois de prison pour vol au préjudice d’un habitant et, en 1859, par le 2e conseil de guerre de Lille, à un an pour vol d’une livre de bougie. Ancien soldat au 49e, au 64e et au 102e régiment de ligne, il avait fait deux congés, l’un comme engagé volontaire, l’autre comme remplaçant, et avait été libéré en 1860 sans certificat de bonne conduite.
Il fut garde, pendant le Siège et la Commune de Paris, à la 9e compagnie sédentaire du 178e bataillon. Le 9e conseil de guerre le condamna, le 15 mars 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/776. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.