Né le 4 février 1847 à Villedieu-les-Poêles (Manche) ; demeurant à Paris ; tourneur en cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il entra, fin avril 1871, comme artilleur, à la batterie des Enfants-Perdus de la XXe légion ; peu après, il alla au fort d’Issy ; après l’entrée des troupes, il fut chargé de défendre avec sa batterie la barricade de Ménilmontant, sur le pont du chemin de fer de Ceinture, à la jonction des rues de Juillet et Henri Chevreau, XXe arr. ; le 26 mai, il fit partie d’un détachement qui conduisit à la mairie de Belleville un individu qui, après jugement sommaire, fut fusillé ; Duclos avait tiré un coup de revolver ; il n’aurait pas assisté à l’exécution de la rue Haxo.
Le 6e conseil de guerre le condamna, le 27 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 8 août 1878, en déportation simple, puis, le 15 novembre 1879, en dix ans de bannissement. Il rentra par le Tage. Ses notes de déportation étaient bonnes. On le disait atteint d’une phtisie avancée.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.