Né le 25 juillet 1844 à Sixt (Haute-Savoie) ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné, en 1864, à six mois de prison pour vol et abus de confiance ; en 1866, à huit mois pour escroquerie ; en 1868, à dix-huit mois pour abus de confiance.
Garde national, pendant le Siège de Paris, au 12e bataillon, il s’engagea, vers le 20 avril 1871, à la 3e compagnie de marche du 13e bataillon et fut fait prisonnier, le 22 mai, porte de la Muette (XVIe arr.).
Le 7e conseil de guerre le condamna, le 8 mai 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise, le 27 juillet 1877, sous condition de résidence, elle-même remise le 26 avril 1879. Il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.