Né le 2 avril 1821 au Vauroux (Oise) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Instituteur révoqué en 1851 pour avoir fait partie d’une société demandant l’instruction obligatoire et laïque ; il devint courtier en librairie.
Délégué, sous la Commune de Paris, au 160e bataillon de la Garde nationale et membre du conseil de la Ve légion, il fut condamné, le 10 mars 1876, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, après une première condamnation semblable prononcée par contumace le 20 décembre 1872. Il arriva à Nouméa le 6 janvier 1877, puis fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/820 et H colonies 79. — Arch. Min. Guerre, 5e conseil. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.