Né le 2 juin 1843 à Tourville-la-Campagne (Eure) ; demeurant à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Il fut, sous la Commune de Paris, simple garde au 90e bataillon et fut blessé, le 7 avril 1871, au pont de Neuilly ; lors de l’entrée des troupes de Versailles, il chercha à se faire passer pour un partisan de l’ordre.
Il avait été condamné à Louviers (Eure), le 5 juin 1862, à deux mois de prison pour outrage public à la pudeur, et, le 8 septembre 1866, à huit mois de prison pour vol. Le 11e conseil de guerre le condamna, le 11 novembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Son épouse, Amélie, Céline Dumaine, venue le rejoindre, mourut à Ducos le 18 janvier 1878. Sa peine fut commuée, le 23 décembre 1878, en déportation simple et remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/733 et H colonies 79. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.