DULEU André, Ernest, dit Roution

Né le 20 avril 1852 à Bordeaux (Gironde) ; demeurant, 25, passage de la Forge-Royale, à Paris, XIe arr. ; ouvrier bijoutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. En septembre 1870, il s’engagea au 1er régiment de zouaves et fut versé plus tard au 5e régiment de ligne ; licencié à la suite de l’armistice, il rentra à Paris ; son patron était caporal dans une compagnie sédentaire du 138e bataillon de la Garde nationale ; André Duleu s’y enrôla, puis passa à la 2e compagnie de marche du 67e bataillon ; il n’eut jamais de grade, mais combattit derrière les barricades.
Il réussit, le 21 avril 1873, à s’engager au 1er régiment de zouaves en garnison en Algérie ; mais l’arrestation de son patron entraîna la sienne. Le 3e conseil de guerre le condamna le 12 janvier 1874, à la déportation simple et à la dégradation militaire. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Amnistié, il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article58192, notice DULEU André, Ernest, dit Roution, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 mai 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804 et H colonies 79. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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