DULONG Auguste

Né le 6 juillet 1851 à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Abandonné par son père, il avait subi, en 1869-1870, trois condamnations pour vagabondage. Garde au 95e bataillon fédéré, il fut condamné, le 20 avril 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée en résidence obligatoire en Nouvelle-Calédonie (1877), puis remise en 1879 (ou 1878 ?).
Il partit pour l’Australie. Le 10 septembre 1878 (1879 ?), avec 18 autres « Français » dont trois autres déportés, Leclerc Florentin, Helgorski Wladislas et Brisorgueil Jean François, il demanda un titre de transport gratuit à l’inspecteur général de la police, Edmond Fosbery pour aller chercher un emploi à Orange à 250 kilomètres de Sydney, à la construction de la ligne de chemin de fer. Demande qui leur fut refusée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article58195, notice DULONG Auguste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/828. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière. — Dossier individuel CAOM. — Pierre-Henri Zaidman, Les condamnés de Nouvelle-Calédonie en Australie et en Nouvelle-Zélande. — Notes de Stéphane Pannoux.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable