Né le 13 juillet 1840 à Saint-Amand-Magnazeix, arr. de Bellac (Haute-Vienne) ; demeurant à Paris ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi, de 1858 à 1866, sept condamnations dont l’une à quinze jours de prison pour injures à un agent de la force publique, et six pour vagabondage ; ces peines de prison s’élevaient ensemble à vingt-trois mois.
Il fut, sous la Commune de Paris, garde à la 3e compagnie de marche du 198e bataillon et fit le service des tranchées à Vanves, puis fut envoyé sur les remparts près de la porte Dauphine ; le 1er mai 1871, il regagna son domicile ; le 24, il fut contraint, dit-il, de combattre derrière les barricades du boulevard Mazas (XIIe arr.) ; il fut arrêté, le 28, à Ménilmontant, XXe arr.
Le 13e conseil de guerre le condamna, le 22 décembre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il fut amnistié le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.