Né le 28 février 1827 à Paris ; y demeurant ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père de quatre enfants ; après s’être séparé de sa femme on dit qu’il négligeait ses enfants et dépensait son argent dans des cabarets.
Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint au 178e bataillon de la Garde nationale, 5e compagnie ; il en fut chassé pour ivrognerie. Au lendemain du 18 mars 1871, il s’engagea dans une compagnie sédentaire de son ancien bataillon et ne participa, dit-il, à aucune sortie ; il nia avoir combattu pendant la dernière semaine. Il fut arrêté au lac Saint-Fargeau (XXe arr.) avec 300 autres insurgés.
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 4 mai 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il fut amnistié le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.