Né le 19 novembre 1841 à Colmar (Haut-Rhin) ; demeurant à Paris, 168, rue de Charenton (XIIe arr.) ; fondeur en cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Il vivait en concubinage avec une femme dont il avait un enfant et qu’il épousa après la Commune.
Ancien militaire, il était adjudant-sous-officier au 30e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège ; il cessa son service à l’armistice et le reprit au début d’avril 1871 ; il n’avait aucun grade sous la Commune de Paris, dit-il ; d’après certains documents, il était lieutenant aux Éclaireurs du 30e bataillon.
Le 21 janvier 1873, il fut puni d’un an de prison pour injures et menaces envers un militaire ; le 24 mars 1873, il fut condamné, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 8 novembre 1873, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/793. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.