Né vers 1827 à Guérigny (Nièvre) ou dans la région ; ouvrier socialiste sous le Second Empire.
Après un apprentissage aux Forges de la Chaussade à Guérigny, il fit son service militaire « à la suite duquel, ayant sans doute fait d’abord son tour de France », il se fit admettre à l’usine de la marine d’Indret (Loire-Inférieure) « où il est resté environ treize ans, en qualité d’ouvrier mouleur et fondeur. Il en est reparti, il y a près de quatre ans » pour revenir à Guérigny. « On ignorait alors qu’il était suspect aux ingénieurs d’Indret ». Jean Duprilot, qualifié de socialiste, « n’est pas grossier ; il a une certaine instruction ; c’est le sectaire rêveur ; il possède assurément une influence sérieuse sur le personnel qui l’entoure ».
SOURCE : Arch. Nat., C 2882, Nièvre. Lettre du directeur des Forges de la Chaussade au préfet de la Nièvre, 15 juillet 1871.