DURAND François

Né à Seurre (Côte-d’Or) le 19 août 1840 ; demeurant à Paris ; cuisinier ; membre de l’Internationale ; a-t-il été communard ? Il fut en tout cas déporté en Nouvelle-Calédonie.

En 1870, il adhéra à l’Internationale et reçut un livret contenant les statuts. François Durand prétendit cependant ne s’être jamais fait inscrire comme membre de cette société.
Pendant le Siège de Paris, il fit partie du 55e bataillon de la Garde nationale. Au début de mars 1871, il fut nommé délégué de sa compagnie au Comité central. Il se retira le 15 mars, mais ne signifia cependant sa démission que le 22 de ce même mois. Il rentra alors chez lui, 1, rue de la Perle, IIIe arr., d’où il prétendit ne pas être sorti avant le 3 juin, jour de son arrestation.
Le 11e conseil de guerre le condamna, le 15 janvier 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Antérieurement, il avait déjà été deux fois condamné : en 1858, à trois mois de prison pour vagabondage ; en 1862, à trois ans de prison et 100 f d’amende pour vol avec effraction dans une maison habitée, et faux en écriture privée. Le commissaire de police ne fournit cependant pas de mauvais renseignements sur lui, mais ses notes de déportation étaient médiocres.
Il était marié.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article58436, notice DURAND François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 mai 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/734, n° 637, et H colonies 79. — Note de Louis Bretonnière.

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