Né le 14 octobre 1839 à Guitrancourt (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris, passage Beaulieu (XIIe arr.) ; charretier ; communard.
Il était marié, père de trois enfants. Habitant Champigny, il se réfugia à Paris pendant le 1er Siège, y resta après l’armistice et continua à faire partie du 50e bataillon de la Garde nationale avec le grade de caporal. Il fut nommé sergent, fin mars 1871. Il ne sortit jamais de Paris, et avait toujours fait son service à l’intérieur du XIIe arrondissement. Du 20 au 26 mai, il se trouvait au couvent de la rue de Picpus ; il alla place du Trône, rue des Amandiers, XXe arr., jusqu’au 28. Il fut arrêté à Ménilmontant.
Bonne conduite à Champigny (le curé intervint en sa faveur). Le 13e conseil de guerre le condamna, le 5 avril 1872, à un an de prison et dix ans de surveillance. Le reste de sa peine lui fut remis le 13 septembre 1872, mais avec dix ans de privation de ses droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/753.