Né le 29 août 1850 à Albertville (Savoie) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il fut soldat au 116e régiment de ligne pendant le 1er Siège de Paris ; il avait été blessé, le 30 novembre 1870, à Créteil, en combattant les Prussiens et, le 18 mars 1871, était campé au Luxembourg ; il demeura à Paris et travailla jusqu’au 12 avril chez un imprimeur, puis se fit incorporer au 248e bataillon de la Garde nationale.
Le 2e conseil de guerre le condamna, le 26 octobre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée, le 14 novembre 1873, en déportation simple, puis, le 12 décembre 1878, en huit ans de détention, avec remise du reste le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/793. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.