Né le 8 août 1844 à Crécy (?) (Oise) ; demeurant à Paris, rue des Sablons, XVIe arr. ; scieur de long ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Sur la demande de son père, il fut enfermé sept ans dans une maison de correction pour vol (jugement du tribunal correctionnel de Senlis (Oise), 1er avril 1857). Il s’enrôla dans l’armée de Garibaldi durant la campagne contre la Prusse. Il fut licencié le 14 mars 1871 et arriva à Paris le 18. Il prétendit ne s’être mis au service de la Commune que le 6 mai. Il entra dans les Turcos, sans grade. Il défendit les barricades, et fut blessé le 25 mai. Il fut fait prisonnier à l’hôpital Saint-Antoine, XIIe arr.
Le 19e conseil de guerre le condamna, le 8 avril 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/745 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.