DUVAUCHEL Jean-Baptiste, Adolphe, Eugène

Citoyen belge né le 24 mai 1849 à Mol ; ébéniste ; communard.

Il était célibataire. À la fin de l’Empire, il travaillait vraisemblablement chez son père (s’agissait-il de E. Duvauchel (et non Duvanchel), membre de l’AIT ?), lequel possédait un atelier 10, rue Richard-Lenoir.
Il semble avoir servi dans la Garde nationale durant le Premier Siège, et il est en tout cas certain qu’il servit la Commune de Paris. Garde au 216e fédéré dans un premier temps, il déclara avoir quitté ce bataillon le 15 avril 1871 car il y servait dans une compagnie de marche (la 2e) et souhaitait être transféré dans une compagnie sédentaire. Il passa ensuite dans la 2e cie du 138e fédéré. Du 21 au 28 mai il resta chez lui.
La justice militaire l’accusa d’avoir installé dans l’atelier de son père un comité chargé de faire de la propagande en faveur de la Commune, mais Duvauchel nia. Faute de témoignages irréfutables, le 13e conseil de guerre le condamna le 19 janvier 1872 à dix ans de bannissement. Deux recours en grâce successivement présentés en 1876 et 1877 furent rejetés, et Duvauchel ne fut finalement gracié qu’en 1879.
Voir F. Zingé.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article58575, notice DUVAUCHEL Jean-Baptiste, Adolphe, Eugène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 mai 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/817. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Min. Aff. étrangères, Belgique, 119 II. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. — Notes de M. Cordillot.

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