Né le 12 janvier 1837 à Isches (Vosges) ; demeurant à Paris ; horloger en chambre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Déjà condamné, le 17 février 1870, à un mois de prison et à 25 f d’amende pour abus de confiance, les renseignements de police ne lui étaient pas favorables.
Au 1er Siège, il fut sergent-fourrier de la 7e compagnie sédentaire du 84e bataillon de la Garde nationale. Il fut élu, après le 18 mars 1871, délégué au Comité central. Il prétendit avoir refusé cette fonction. Pendant l’insurrection, il était employé à la préfecture de police (service de la sûreté), puis il fut attaché comme inspecteur au commissariat de police du quartier de la Monnaie, VIe arr. Il exerçait cette fonction avec L. Deschamps, caporal du même bataillon. On leur reprocha des perquisitions, des menaces de mort, des réquisitions.
Il fut condamné, le 24 juin 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il vit sa peine remise le 15 janvier 1879 et regagna la France par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764, n° 7491. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.