Née le 10 août 1826 à Angeot (Territoire de Belfort) ; demeurant à Paris ; couturière ; communarde.
Elle était mariée, sans enfant. En dernier lieu, elle fut employée chez M. Maubois, marchand de nouveautés, comme couturière. Elle fut condamnée, en 1857, à trois mois de prison pour adultère et, en 1862, à 25 f d’amende pour coups.
Elle dénonça le fils de ses patrons qui voulait quitter Paris et avait fait coudre ses papiers dans la doublure de son gilet par le contremaître de son père. Le fils eut le temps de partir, mais on arrêta le contremaître et l’oncle du patron, curé de Saint-Séverin. La femme Ehret était une lectrice assidue du journal le Père Duchêne. Maîtresse du sieur Sermitte, elle força cet homme, « faible d’esprit », à servir dans les rangs fédérés.
Le 4e conseil de guerre la condamna, le 24 février 1872, à cinq ans de réclusion.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/773.