Né le 28 août 1837 à Glaris (Suisse) ; cuisinier ; communard.
Il était célibataire. Il habitait Paris depuis 1853, et, en 1870, demeurait 34, rue de l’Hôtel-de-Ville, IVe arr. Sujet suisse, il fit partie durant le 1er Siège du corps des Amis de la France à compter du 15 novembre et comme simple soldat. Il fut licencié le 12 février 1871, mais toucha sa solde jusqu’au 1er avril — et reprit son métier de cuisinier.
Le 26 avril, à la suite d’un différend avec son patron, il s’enrôla dans les troupes communalistes, au génie auxiliaire, et fut incorporé, les premiers jours de mai, comme canonnier à la 2e batterie de la XIXe légion. On l’arrêta le 23 mai et il séjourna au Château d’Oléron : malade, il se louait dans une lettre des soins reçus.
Le 9e conseil de guerre le condamna, le 15 mai 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; sa peine fut réduite, le 8 novembre 1872, à trois ans de détention et huit ans de surveillance.
Voir D. Zwahlen.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/768. — Archives fédérales, Berne, carton 193 (cote actuelle).