ÉNON Jules, Isidore, dit JULES Isidore

Né le 15 mai 1836 à Richelieu (Indre-et-Loire) ; ouvrier ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il fut sous-lieutenant dans la Garde nationale pendant le 1er Siège. Nommé capitaine, le 19 mars 1871, dans une compagnie de marche du 160e bataillon fédéré, il se montra très actif, resta sept jours au fort de Vanves et prit part pendant deux jours à la sortie du Mont-Valérien.
Il fut condamné, le 29 septembre 1871, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa femme le rejoignit en 1873 et revint très malade ; lui-même travaillait de son métier et remporta une médaille d’or à Sydney en 1876, deux médailles d’argent à Nouméa en 1877-1878. Sa peine fut commuée, le 20 avril 1879, en dix ans de bannissement, puis remise le 27 novembre 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article58654, notice ÉNON Jules, Isidore, dit JULES Isidore, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 mai 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/732, BB 27 et H colonies 79. — Note de Louis Bretonnière.

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