Né le 19 juillet 1835 à Valbenoîte (Loire) ; demeurant à Saint-Étienne (Loire) ; ouvrier veloutier ; participant à la Commune de Saint-Étienne.
Il était marié, père de trois enfants.
Garde national (4e compagnie du 7e bataillon) à Saint-Étienne, en 1871, il participa à l’insurrection stéphanoise de mars. Le 25, « il se précipita, l’un des premiers, à l’assaut du palais municipal » et, deux jours plus tard, il fut l’un des gardiens du Comité insurrectionnel qui siégeait à l’Hôtel de Ville. « En état d’ivresse, il s’est vanté publiquement d’avoir contribué au meurtre de M. de l’Espée [le préfet] ». Il fut condamné, le 5 décembre 1871, par la cour d’assises de Riom, à trois ans de prison. Voir Benoît Thibaudier. Antérieurement, Jean-Baptiste Entresangles avait encouru trois condamnations ; trois mois de prison pour vol, dix jours pour coups et blessures, deux mois pour le même motif.