Mécanicien à Lyon (Rhône) ; participant à la Commune de Lyon.
Lieutenant au 19e bataillon de la Garde nationale, il fut désigné, le 22 mars 1871, par les forces révolutionnaires, pour prendre le commandement du fort des Charpennes qui contenait de nombreuses munitions. Il allégua par la suite avoir cru commander le fort dans l’intérêt général.
Le 2e conseil de guerre de Lyon le condamna, le 2 septembre 1871, à deux ans de prison.
Étienne, qui avait des antécédents « satisfaisants », promit aux juges de ne plus prendre part à aucun mouvement insurrectionnel.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/729. — Gazette des Tribunaux, août-septembre 1871.