ÉTIENNOT Antoine, Philomène

Il était célibataire. Il était venu habiter Paris au début de septembre 1870.
Pendant le 1er Siège, il était simple garde dans la 1re compagnie de marche du 132e bataillon de la Garde nationale. Il reprit son travail après l’armistice. Peu après le 18 mars 1871, des fédérés du 132e bataillon le réintégrèrent de vive force dans son ancienne compagnie, alors à Asnières. Il y resta quinze jours, puis alla au Parc de Neuilly. Le 24 mai, il gagnait Belleville où il fut arrêté le 28 mai.
Bons renseignements (selon la police) ; pas d’opinion politique. Il fut incarcéré à Rochefort et le 16e conseil de guerre le condamna, le 30 avril 1872, à un an de prison et à dix ans de privation de ses droits civiques. Le reste de sa peine lui fut remis le 8 octobre 1872, la suspension de ses droits civiques étant maintenue.