Né le 30 mars 1845 à Paris ; y demeurant, 138, boulevard de la Villette ; mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi deux condamnations : une en 1859 pour vol et il fut mis en maison de correction jusqu’à l’âge de dix-huit ans ; l’autre, en 1865, par les assises de la Seine, à trois ans de prison pour soustraction frauduleuse.
Durant le 1er Siège de Paris, il se trouvait dans le 190e bataillon de la Garde nationale. Il aurait repris son travail après l’armistice et aurait continué jusqu’au 20 avril 1871. Il entra alors dans la 2e compagnie de marche du 128e bataillon. Il fut fait prisonnier le 22 mai à Levallois-Perret.
Le 7e conseil de guerre le condamna, le 24 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Puis sa peine fut commuée, le 11 novembre 1876, en déportation simple. En Nouvelle-Calédonie, on dit de lui : « aliéné ; folie douce ; n’est pas dangereux ; ne fait rien ». Le 27 novembre 1879, sa peine fut commuée en cinq ans de bannissement.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769 et BB 27.