FAGES Jean, Fleuret

Il était marié, père de trois enfants. Il avait été condamné deux fois à une amende pour usage de timbre-poste oblitéré et pour détention de faux poids, puis une troisième fois, en 1871, à six jours de prison pour falsification de vin.
Pendant le 1er Siège de Paris, il était simple garde dans la 5e compagnie sédentaire du 61e bataillon ; le 2 avril 1871, il alla à Meudon ; de retour, il se cacha une quinzaine de jours, puis essaya en vain de sortir de Paris, prétendit-il. Il servit alors dans l’artillerie. Le 23 mai, jour de l’entrée des troupes dans son quartier, il resta chez lui.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient des plus favorables. Le 7e conseil de guerre le condamna, le 5 avril 1872, à un an de prison et à dix ans de privation de ses droits civiques.