FAIVRE Modeste

Né le 15 ou le 17 juillet 1851 à Mailleroncourt (Haute-Saône) ; demeurant à Paris, 244, faubourg Saint-Antoine ; garçon de café ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Modeste Faivre (et non Fèvre) était célibataire. Pendant la guerre, il se trouvait dans les Éclaireurs de la Seine et continua son service sous la Commune de Paris ; il fut arrêté le 28 mai 1871 sans armes ; il avait dû pourtant combattre. Il fut incarcéré à Rochefort.
Le 4 avril 1872, il fut condamné à la déportation simple. À l’Île des Pins sa conduite fut assez bonne, sa moralité bonne, et il était réputé pour la qualité de son travail. Dans un écrit du 8 juillet 1877 à Mac Mahon, « il aspire à effacer le passé par un avenir exemplaire ». Le 4 mars 1878, il obtint la remise de sa peine à la condition de résider en Nouvelle-Calédonie ; le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée et il rentra par la Seudre.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article58809, notice FAIVRE Modeste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 31 mai 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995.

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