Né le 13 décembre 1831 à Saint-Affrique (Aveyron) ; tailleur de pierre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. C’était un ancien soldat du 17e régiment d’infanterie de ligne qui avait été libéré avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège de Paris, il fut garde dans l’artillerie et employé au secteur. Il s’engagea, le 26 ou le 27 mars 1871, dans le 199e bataillon de la Garde nationale et fut élu capitaine au début d’avril dans la 1re compagnie de marche de ce bataillon ; le 12 avril, il était au service des tranchées entre le fort de Vanves et le chemin de fer. Du 4 au 8 mai, il alla à Issy, puis se rendit à Passy. Le 20 mai, il entra dans une ambulance rue de l’Assomption (XVIe arr.), et fut fait prisonnier le lendemain, dès l’entrée des troupes versaillaises.
Pas de renseignements défavorables, dit le commissaire de police du quartier de Bercy, XIIe arr. Le 10e conseil de guerre le condamna, le 19 décembre 1871, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Le 24 janvier 1878, sa peine fut commuée en sept ans de détention ; le 11 mai 1874, il avait été autorisé à habiter la Grande-Terre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/736 et BB 27. — Notes de Louis Bretonnière.