FARGUES Marie (ou Marc), Joseph

Né le 18 novembre 1825 à Brassac (Tarn) ; demeurant à Paris ; coiffeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. Il fut élu lieutenant au 119e bataillon pendant le Siège et continua à servir sous la Commune de Paris ; il aurait été nommé délégué au Comité central au début de la Commune et fut dénoncé par un de ses voisins ; il avait été promu capitaine au début d’avril 1871 ; le 24 mai, il se serait réfugié chez un ami et fut arrêté chez lui le 11 juillet.
« Révolutionnaire dangereux », dit le commissaire de police du quartier du Val-de-Grâce, Ve arr. ; un vicaire de Saint-Séverin lui avait toutefois délivré un certificat dans lequel il attestait son honnêteté et son dévouement comme lieutenant dans la Garde nationale pendant la lutte contre les Prussiens. Le 5e conseil de guerre le condamna, le 20 octobre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Après son arrestation, il dénonça l’Internationale « que j’exècre », disait-il le 22 novembre 1871. Il prétendit faire des révélations, mais elles furent reconnues fausses. Sa peine fut commuée, le 18 mars 1872, en déportation simple, puis, le 25 juin 1877, en sept ans de détention, et remise le 9 septembre 1878. Il était arrivé à Nouméa le 9 août 1874 ; il rentra en France en 1878 par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article58849, notice FARGUES Marie (ou Marc), Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 mai 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/735 et BB 27. — Arch. PPo., B a/439, pièce 5303 et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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