Né le 23 février 1845 à Gand (Belgique) ; demeurant à Paris, 15, passage Guillemot ; mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi, en 1859, 1866 et 1867, trois condamnations pour vol, dont l’une à trois ans de prison.
Pendant le 1er Siège de Paris, il était employé, dit-il, à la réparation des armes. Il fut arrêté au début de mars 1871 « sous l’inculpation de vol » et dut sa liberté au mouvement insurrectionnel. Il se serait engagé le 8 mai dans une compagnie de marche du 27e bataillon de la Garde nationale à Belleville ; il fut arrêté le 29 mai rue de la Réunion, XXe arr. et incarcéré à Rochefort.
Un rapport précise : « Son père a été tué le 27 mai, dans les rangs des insurgés ; l’un de ses frères subit actuellement une peine de cinq ans de travaux forcés » (pour une raison inconnue). Le 15 mars 1872, le 9e conseil de guerre le condamna à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. En déportation il fut condamné à deux mois de prison et à dix ans de surveillance pour outrages par paroles envers des surveillants. Il rentra par le Navarin. Voir Zingé F.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/781 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Min. Aff. étrangères Belgique, 119 II. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985.— Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot. — Note de Louis Bretonnière.