Né le 14 août 1841 à Alger et fils de Ajax Faure ; demeurant à Paris, 2, rue des Fossés-Saint-Jacques (Ve arr.) ; visseur ; communard.
Il était célibataire. Il fut, pendant le 1er Siège de Paris, caporal à la 3e compagnie sédentaire du 119e bataillon de la Garde nationale et y resta après le 18 mars 1871. Il alla le 13 mai à Issy, pour une nuit dit-il ; il revint à Paris et prétendit avoir abandonné son bataillon le 24.
Il reconnut deux condamnations à six jours de prison chacune pour blessures par imprudence et outrages envers des agents de la force publique. On le présentait comme « ayant été un des partisans acharnés de la résistance et un des défenseurs des barricades. » Son père et sa mère étaient détenus pour participation à l’insurrection, et sa maîtresse était poursuivie sous la même inculpation. Le 3e conseil de guerre le condamna, le 19 avril 1872, à la déportation simple ; peine commuée, le 9 septembre 1872, en cinq ans de prison avec dégradation civique, mais il obtint de suivre son père en Nouvelle-Calédonie où il arriva le 13 août 1874. Il rentra en France en 1878 par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/765, BB 27, H colonies 80.