Né le 9 janvier 1851 à Nancy (Meurthe) ; demeurant à Paris, 9, passage Jacob (Xe arr.) ; serrurier ; communard.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il se trouvait dans la 3e compagnie de génie auxiliaire à Passy (XVIe arr.). De l’armistice jusqu’au 30 mars 1871, il avait travaillé chez des patrons qui déclaraient avoir fermé leurs ateliers, faute de travail, la veille du 1er avril. Adolphe Fausstil entra alors dans le corps du génie de la Commune de Paris et travailla sept ou huit jours, en avril, à établir des tranchées entre Neuilly et Clichy ; puis il tomba malade et ne fit plus aucun service jusqu’à l’entrée des troupes, dit-il. Il fut arrêté le 28 mai près du lac Saint-Fargeau.
Bonne conduite avant l’insurrection, disait le commissaire de police de son quartier. Le 15e conseil de guerre le condamna, le 7 mai 1872, à deux ans de prison et à dix ans de privation de ses droits civiques. Le 17 juillet 1873, il obtint la remise du reste de sa peine, la suspension de ses droits civiques étant maintenue.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/747.