Né à Faux-la-Montagne (Creuse) le 22 novembre 1830 ; « maçon et chiffonnier », demeurant à Limoges (Haute-Vienne) ; participant à la Commune de Limoges, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Caporal de la compagnie de la Garde nationale à laquelle on attribua les coups de feu qui blessèrent mortellement le colonel Billet, le 4 avril 1871, lors de l’émeute communaliste de Limoges, il ne fut pas poursuivi pour ce chef, mais simplement « pour avoir porté des armes le 4 avril ».
Le conseil de guerre de la 21e division militaire le condamna, le 24 juin 1871, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872, puis fut amnistié en 1879. Il n’était point, dit un rapport, d’un naturel méchant.
Il avait subi antérieurement trois condamnations pour vol ou tentative de vol dont une à cinq ans de prison et cinq ans de surveillance.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/726 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.