Né le 15 décembre 1831 à Lamorlaye (Oise) ; demeurant à Paris, rue de la Chapelle (XVIIIe arr.) ; maréchal-ferrant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il fit un congé comme engagé volontaire et était au 3e régiment de chasseurs à cheval au moment de sa libération ; auparavant, il avait été dans une compagnie de fusiliers de discipline. En 1868, il avait subi deux condamnations à un mois de prison, l’une pour escroquerie et l’autre pour coups et blessures.
Pendant le 1er Siège, il était sergent-fourrier au 77e bataillon de la Garde nationale et maréchal des logis aux Éclaireurs à cheval de la Seine. Sous la Commune de Paris, au début d’avril 1871, il était sergent-fourrier dans la compagnie de marche du 77e bataillon ; il aurait été arrêté du 19 au 23 mai par les fédérés pour « refus de marcher » et se serait caché du 23 au 29 mai.
Le 4 novembre 1871, le 10e conseil de guerre le condamna à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Amnistié, il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/805 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.,