FENIN Jean-Baptiste

Il était célibataire. Il avait été condamné, en 1865, à trois mois de prison pour soustraction frauduleuse et complicité dans ce délit ; en 1868, à 50 F d’amende pour escroquerie ; le 27 mai 1870, à quatre mois pour abus de confiance.
Il fut, pendant le 1er Siège de Paris, garde mobile au 8e bataillon de la Seine ; il prétendit avoir travaillé après l’armistice et n’être entré que le 18 avril 1871 dans la 4e compagnie des Défenseurs de la République ou Turcos de la Commune ; il fut fait prisonnier le 21 mai, porte Maillot.
Le 25e conseil de guerre le condamna, le 24 avril 1872, à la déportation simple ; sa grâce lui fut accordée, le 11 janvier 1878, contre obligation de résider en Nouvelle-Calédonie, puis cette obligation fut levée le 11 mars 1879 et il rentra en France par le Calvados.