Né le 12 février 1847 à Issoudun (Indre) ; vannier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était infirmier pendant le Siège de Paris et fut libéré le 12 mars 1871. Le 28 mars, il se fit incorporer dans le 134e bataillon fédéré et fut élu sergent peu après ; il fut arrêté le 26 mai.
Le 23e conseil de guerre le condamna, le 24 avril 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.