FERLET Jules

Né le 24 mai 1836 à Vermenton (Yonne) ; demeurant à Paris, passage Gourdon ; piqueur de bottines ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Le 18 mars 1871, il était sergent au 202e bataillon et contribua à l’enlèvement et à l’occupation du poste des gardiens de la paix de la rue de l’Ouest, XIVe arr. Sous la Commune de Paris, il était encore sergent et, en dernier lieu, il fut nommé officier ; il se serait caché à partir du 22 mai (certificats à l’appui). Arrêté le 27 juin, il fut incarcéré à Rochefort.
Le 1er juin 1872, le 16e conseil de guerre le condamna à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59015, notice FERLET Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 mai 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/774 et H colonies 80. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil, n° 594. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot. — Note de Louis Bretonnière.

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