Né le 28 mars 1845 à Crialla (Italie) ; demeurant à Paris, 73, rue Myrha (XVIIIe arr.) ; fumiste ; communard.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il fut sergent, puis lieutenant au 215e bataillon de la Garde nationale ; il se serait remis au travail après l’armistice.
Le 29 mars 1871, il rentra avec son grade dans son bataillon. Fin avril, il campa une quinzaine de jours à Saint-Ouen ; le 10 mai, il revint malade à Paris, puis rejoignit son bataillon le 14, à la caserne de la Pépinière. Il paraît être rentré chez lui le 20 mai et s’être caché pendant la guerre de rue ; il se livra spontanément le 27 mai et fut incarcéré à Rochefort.
Les renseignements du commissaire de police du quartier Clignancourt, XVIIIe arr. n’étaient pas défavorables, et Ferrari avait la réputation d’un bon ouvrier. Le 16e conseil de guerre le condamna, le 13 février 1872, à deux ans de prison.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/755. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.